Microsoft Power Apps fait partie de l’offre Business Apps de Microsoft. Pour comprendre ce que c’est, à quoi cela sert, à qui cela s’adresse, nous avons demandé à Nicolas Bouillon de répondre à quelques questions. En tant que consultant Business Apps, il connaît parfaitement la solution.
Qu’est-ce que Microsoft Power Apps ?
Nicolas Bouillon. Power Apps est à la fois un environnement de réalisation d’applications et une application rapide répondant à des problématiques métier bien précises. L’environnement Power Apps permet de mettre des applications à disposition des métiers, de façon très rapide, souple et évolutive. Ces applications peuvent être déployées aussi simplement que de mettre à disposition un document avec OneDrive, Teams ou SharePoint.
On peut faire l’exercice de positionner Power Apps selon différents angles. Premièrement, de l’angle de ceux qui le produisent avec le studio Power Apps (www.powerapps.com). C’est un studio de réalisation appelé “low code“, avec peu de code source propriétaire, pour faire des applications sur mesure.
Deuxièmement, du point de vue du collaborateur ou de la collaboratrice qui va consommer cette Power Apps, c’est la réponse à une problématique métier. L’avantage, c’est que le processus de fabrication de la réponse intègre la personne.
Troisièmement, si on prend un peu de hauteur, Power Apps est une application qui permet de capturer l’information et de l’envoyer dans une chaîne de traitement numérique. Autrement dit, ma Power Apps va servir à alimenter de façon intelligente mon système d’information.
Microsoft Power Apps, Power Platform…quelle différence ?
NB. Microsoft Power Apps est disponible dans le licensing Office 365, avec des connecteurs standards qui vont permettre de mettre en œuvre un grand nombre d’applications. Mais Power Apps, c’est aussi l’inscription dans le système Power Platform. Dans ce système, on va retrouver, au-dessus de cette application, un moteur de workflow (Power Automate) et une plate-forme d’analyse et de valorisation des données, Power BI.
Comment Power Apps s’intègre dans un environnement informatique ?
NB. Power Apps va venir de façon très naturelle s’intégrer dans un système d’information, en particulier dans un écosystème Microsoft. Par exemple, l’accès est très aisé. Un utilisateur ou une utilisatrice va continuer à utiliser ses identifiants classiques, ou passer par l’authentification multi-facteur.
Si on prend la partie sécurité ou gouvernance de la donnée, Power Apps va utiliser et faire le levier sur la sécurité et la gouvernance des données déjà mis en place dans le tenant Office 365.
À qui s’adresse Microsoft Power Apps ?
NB. Power Apps s’adresse à tous types d’organisation, qu’elles soient petites, moyennes ou grandes, locales ou étendues. On va toujours trouver un contexte métier particulier pour apporter une réponse pertinente et productive grâce à Power Apps.
D’un point de vue sectoriel, Power Apps pourra rendre des services aussi bien en établissement public que dans des entreprises privées. Il existe beaucoup de cas d’usage également dans le secteur de la santé.
Quelle plus-value apporte Empower quand il s’agit de Microsoft PowerApps ?
NB. Le choix de partir sur un partage par Power Apps pour répondre à un besoin métier n’a pas changé avec Power Apps. Il y a une éligibilité d’une problématique métier et d’une PowerApps. Mais une fois cette technologie sélectionnée parce qu’elle correspond à la réalisation du besoin, on va être capables d’inscrire la mise en œuvre de cette Power Apps comme celle d’un espace collaboratif (un site SharePoint par exemple). On va analyser le contexte d’utilisation, concevoir une application qui répond au besoin métier, en tenant compte de l’ergonomie et des fonctionnalités. On va être présents en accompagnement au changement. Depuis le début du projet sur la compréhension des besoins jusqu’à la mise en œuvre, le suivi de la qualité et la satisfaction des utilisateurs, nous sommes là.
La spécificité de Blue Soft Empower avec ces applications collaboratives, c’est l’approche technique mais aussi sur l’approche sur la valeur et l’usage. On va être capables dès le début de mesurer les enjeux de la mise en place de ces nouveaux usages.